Assemblée Générale des Actionnaires 2025 d’Africa50 – Favoriser l’essor du commerce et de la connectivité : infrastructures, logistique et corridors continentaux

18 août 2025

Le panel “Libérer le commerce et la connectivité : infrastructures, logistique et corridors continentaux”, tenu lors de l’Assemblée générale 2025 d’Africa50, a exploré les stratégies visant à bâtir un continent intégré. Il a mis en lumière le rôle stratégique du Mozambique en tant que plateforme logistique permettant de relier les corridors régionaux et de stimuler le commerce intra-africain. 

Points clés : « Nous estimons que le développement des corridors économiques est une opportunité pour exploiter notre capacité et accroître le développement des autres pays de la région, ainsi que le nôtre. »
 — Hon. João Jorge Matlombe, Ministre des Transports et de la Logistique, Mozambique

 « Pour que l’Afrique soit véritablement compétitive, il est essentiel que nos pays réalisent une transformation numérique, un levier fondamental pour l’éducation, la santé, l’agriculture et une économie dynamique. L’Afrique doit donc investir dans le développement des infrastructures — qu’il s’agisse des infrastructures physiques telles que les centres de données et les réseaux de télécommunications, ou des systèmes numériques indispensables pour générer un impact réel sur nos économies. »
Hon. Américo Muchanga, Ministre de la Communication et de la Transformation Numérique, Mozambique 

« Dans notre stratégie décennale, nous avons accordé une priorité accrue aux interventions régionales ainsi qu’à la création de corridors régionaux de transport, y compris le transport d’électricité. L’un des facteurs clés de succès réside dans la disponibilité d’un capital-risque adéquat pour financer la préparation de ces projets. » 
Mme Boitumelo Mosako, Directrice générale, Banque de Développement d’Afrique Australe (DBSA)

« Le développement de projets d’infrastructure prend habituellement entre sept et neuf ans. Nous cherchons à transformer ce paradigme : réaliser ces projets en deux à trois ans, en ciblant des projets d’infrastructures vertes. Non pas parce qu’on nous impose cette transition, mais parce que nous savons qu’elle est essentielle pour nos économies. » 
M. Solomon Adegbie-Quaynor, Vice-président, Secteur privé, Infrastructures et Industrialisation, Groupe de la Banque africaine de développement 

« Je suis convaincu que si nous parvenons à mettre en place des postes de contrôle juxtaposés, nous pourrons accélérer les flux commerciaux et mettre en œuvre plus rapidement les accords de zone de libre-échange. » 
M. Wilfrid Flottes de Pouzols, Directeur général, Scanning Systems